L'Angleterre en tient une Crouch


© rockykabir


Les Anglais sont certains d'être champions du monde. Avec leur droïde de deux mètres, rien ne peut leur arriver. Nous, quand on a vu Peter Crouch débarquer, avec sa danse de Saint-Gui, on a ricané. L'échalas. L'andouille. L'asperge. Le dadais.

Pourtant, c'est bien lui, le Robocop rachitique, qui a marqué le but de la victoire contre Trinidad (sans danser mais avec tirage de dreadlocks au passage...) et qui va pousser Owen sur le banc. Peter Crouch, sorte de géant de carnaval posé sur échasses, est une mascotte. Un porte-bonheur aux pieds carrés.

L'Angleterre championne du monde... Comment ne pas y croire quand on voit l'hystérie robotique qui s'est emparée du Royaume depuis quelques semaines. La preuve en images.

Imparable.

PS : Tony Blair a promis d'imiter la danse de Crouch si l'Angleterre gagnait le Mondial, et rien que pour ça...

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Pot pourri

Après avoir gloutonné tous les matchs, et après des kilomètres de bières et de pizzas, voici l'équipe-type de cette première série de matches, en attendant la deuxième valse :

Hislop (TRI)
Grygera (RTC), Juan (BRE), Puyol (ESP), Lahm (ALL)
Senna (ESP), Pirlo (ITA), Rosicky (RTC), Riquelme (ARG)
Fernando Torres (ESP), Robben (PB)

sur le banc : Nedved (RTC), Essien (GHA), Saviola (ARG), Villa (ESP), Kaka (BRE), Prso (CRO), Frings (ALL), Xabi Alonso (ESP), Makélele (FRA), Klose (ALL), Cahill (AUS), Toni (ITA)

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Les sauveurs

Pour sauver la patrie, dimanche, contre les Coréens, voici l'équipe alignée par le comité de sélection de Gogoals. Une équipe privée de deux statues de plomb.

Barthez - Sagnol, Gallas, Thuram, Abidal - Makelele, Dhorasoo, Malouda - Ribery - Henry, Trezeguet

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La Pologne ira en finale

Kazimierz Gorski (1921-2006)


Pourquoi miser un kopeck sur les Aigles blancs alors qu'ils ont été grotesques, vendredi soir, face aux Equatoriens ?

Parce que le Mondial se dispute en Allemagne et que la dernière fois que c'était le cas, en 1974, les Polonais avaient eu la médaille de bronze, avec des cadors comme Zbigniew Boniek, Grzegorz Lato, ou Kazimierz Deyna.
Parce que le légendaire sélectionneur de l'époque, Kazimierz Gorski, est mort il y a quelques semaines et qu'il serait de bon ton de lui rendre un dernier hommage.
Parce que Euzebiusz "Ebi" Smolarek, attaquant du Borussia Dortmund et star de l'équipe polonaise, est le fils de Wlodzimierz Smolarek, ancien pilier de la sélection en 1974.
Parce que Euzebiusz Smolarek porte ce prénom en hommage à Eusebio, dont son père était fan.
Parce que Jacek Bak, le libéro polonais, a des faux airs d'Edwin Van der Sar.
Parce que se passer du gardien Jerzy Dudek, au profit de l'obscur Artur Boruc, goal du Celtic Glasgow, est un choix audacieux, voire lumineux.
Parce qu'ils ont de très bons joueurs de couloir de Dantzig.
Parce que Szymkowiak, Baszczynski, Kuszczak, Kryznowek ou Kosowski sont très forts au Scrabble.
Parce qu'il y a un certain Mila dans l'effectif et que c'est un nom qui compte en Coupe du monde.
Parce que Pawel Janas, le coach, a une gueule d'espion et qu'il a des tuyaux explosifs sur la situation géopolitique au Costa Rica.
Parce qu'ils vont battre les Allemands, mercredi, et régler ainsi leur contentieux territorial en Voïvodie des Basses-Carpates.

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Le match qu'il ne fallait pas rater

Ce soir, à Vaduz, capitale du Liechtenstein, le Togo a battu la sélection locale, en match amical, 1 - 0, grâce à un but de l'attaquant Kader Mohammed à la 55e minute.

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La semence de Cheva



Comme le dirait l'excellent AS Monaco Magazine, "toutes les promesses de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui".


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