Apportez-moi Materazzi

Vol, n.m. (de voler) : 1. Action de soustraire frauduleusement ce qui appartient à autrui. 2. Produit du vol. 3. Fait de prendre plus que ce qui est dû.

Et Cannavaro qui finit le match sans carton... Rendez-vous en 2010.

numéro003

Crouch nostalgie

On regrettera longtemps les défaites de l'Allemagne en demi-finale et de l'Angleterre en quarts. Imaginez : France-Angleterre, en demi, ça aurait eu de la gueule. Et l'Allemagne en finale... Au lieu de ça, les Italiens et la désagréable sensation d'assister à un sombre Euro de l'amer.

Ps : Peter Crouch face à Thuram et Gallas, cela aurait eu quelque chose de cocasse. Allez, en attendant de retrouver notre freak anglais préféré, retrouvez-le ici. Ou là.

numéro006

En finale

Louis Figue, Christian Ronald et Michel Paulette sont à la maison. En attendant Jean-Louis Bouffon, Alexandre Du Pierre, Albert Petit-Gilardi et Fabien Gros...

numéro011

L'Angleterre en tient une Crouch


© rockykabir


Les Anglais sont certains d'être champions du monde. Avec leur droïde de deux mètres, rien ne peut leur arriver. Nous, quand on a vu Peter Crouch débarquer, avec sa danse de Saint-Gui, on a ricané. L'échalas. L'andouille. L'asperge. Le dadais.

Pourtant, c'est bien lui, le Robocop rachitique, qui a marqué le but de la victoire contre Trinidad (sans danser mais avec tirage de dreadlocks au passage...) et qui va pousser Owen sur le banc. Peter Crouch, sorte de géant de carnaval posé sur échasses, est une mascotte. Un porte-bonheur aux pieds carrés.

L'Angleterre championne du monde... Comment ne pas y croire quand on voit l'hystérie robotique qui s'est emparée du Royaume depuis quelques semaines. La preuve en images.

Imparable.

PS : Tony Blair a promis d'imiter la danse de Crouch si l'Angleterre gagnait le Mondial, et rien que pour ça...

numéro011

Pot pourri

Après avoir gloutonné tous les matchs, et après des kilomètres de bières et de pizzas, voici l'équipe-type de cette première série de matches, en attendant la deuxième valse :

Hislop (TRI)
Grygera (RTC), Juan (BRE), Puyol (ESP), Lahm (ALL)
Senna (ESP), Pirlo (ITA), Rosicky (RTC), Riquelme (ARG)
Fernando Torres (ESP), Robben (PB)

sur le banc : Nedved (RTC), Essien (GHA), Saviola (ARG), Villa (ESP), Kaka (BRE), Prso (CRO), Frings (ALL), Xabi Alonso (ESP), Makélele (FRA), Klose (ALL), Cahill (AUS), Toni (ITA)

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Les sauveurs

Pour sauver la patrie, dimanche, contre les Coréens, voici l'équipe alignée par le comité de sélection de Gogoals. Une équipe privée de deux statues de plomb.

Barthez - Sagnol, Gallas, Thuram, Abidal - Makelele, Dhorasoo, Malouda - Ribery - Henry, Trezeguet

numéro011

La Pologne ira en finale

Kazimierz Gorski (1921-2006)


Pourquoi miser un kopeck sur les Aigles blancs alors qu'ils ont été grotesques, vendredi soir, face aux Equatoriens ?

Parce que le Mondial se dispute en Allemagne et que la dernière fois que c'était le cas, en 1974, les Polonais avaient eu la médaille de bronze, avec des cadors comme Zbigniew Boniek, Grzegorz Lato, ou Kazimierz Deyna.
Parce que le légendaire sélectionneur de l'époque, Kazimierz Gorski, est mort il y a quelques semaines et qu'il serait de bon ton de lui rendre un dernier hommage.
Parce que Euzebiusz "Ebi" Smolarek, attaquant du Borussia Dortmund et star de l'équipe polonaise, est le fils de Wlodzimierz Smolarek, ancien pilier de la sélection en 1974.
Parce que Euzebiusz Smolarek porte ce prénom en hommage à Eusebio, dont son père était fan.
Parce que Jacek Bak, le libéro polonais, a des faux airs d'Edwin Van der Sar.
Parce que se passer du gardien Jerzy Dudek, au profit de l'obscur Artur Boruc, goal du Celtic Glasgow, est un choix audacieux, voire lumineux.
Parce qu'ils ont de très bons joueurs de couloir de Dantzig.
Parce que Szymkowiak, Baszczynski, Kuszczak, Kryznowek ou Kosowski sont très forts au Scrabble.
Parce qu'il y a un certain Mila dans l'effectif et que c'est un nom qui compte en Coupe du monde.
Parce que Pawel Janas, le coach, a une gueule d'espion et qu'il a des tuyaux explosifs sur la situation géopolitique au Costa Rica.
Parce qu'ils vont battre les Allemands, mercredi, et régler ainsi leur contentieux territorial en Voïvodie des Basses-Carpates.

numéro003

Le match qu'il ne fallait pas rater

Ce soir, à Vaduz, capitale du Liechtenstein, le Togo a battu la sélection locale, en match amical, 1 - 0, grâce à un but de l'attaquant Kader Mohammed à la 55e minute.

numéro004

La semence de Cheva



Comme le dirait l'excellent AS Monaco Magazine, "toutes les promesses de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui".


numéro011

L'Allemagne ne meurt jamais

On le sait, l'Allemand ne renonce pas. Il y aura toujours un Rummenigge, un Hrubesch ou un Ballack pour vous plomber l'ambiance alors que vous étiez déjà en train de sabrer le champagne et que vous ironisiez sur la ringardise de ceux qui portent un casque à pointe lors des soirées déguisées.

Hier, lors du match amical Allemagne-Japon (2-2), à Leverkusen, les Japonais y ont cru. Les hommes de Zico menaient 2-0, avec un doublé de Takahara (57’ et 65’), mais en quatre minutes, les Teutons flingueurs sont revenus. 76e minute : Miroslav Klose, l'homme à la tête de portique, remet les Allemands dans le coup. 80 e minute : Schweinsteinger, sorte de bébé-Effenberg, égalise. Comme d'hab.

Un match nippon-ni mauvais, mais qui prouve que les Allemands sont insubmersibles.

Allez, pour les exégètes, la feuille de match, avec des "k" et des "z" partout :

Allemagne :
Lehmann - Schneider, Mertesacker, Metzelder (Nowotny, 55e), Jansen - Frings, Ballack, Borowski (Odonkor, 62e), Schweinsteiger - Klose, Podolski (Neuville, 70e).

Japon :Kawaguchi - Nakazawa, Miyamoto, Tzuboi, Kaji (Komano 39e) - Santos, Nakata, Nakamura, Fukunishi - Takahara (Oguro, 78e), Yanagizawa (Tamada, 80e).



numéro004

dream team

équipe de pornographes

Bodart (ou Butina)
Kuffour - Hognon - Planus - Queudrue (ou Sassus)
Cufré - Castroman - Cocu - Jankulovski (ou Arrache)
Fiston Kuku - Makukula

equipes d'onomatopées et d'éternuements

Poom (ou Quim)
Daf - Bong - Boumsong (ou Bouma) - Song - Bassong
Kang - Rool - Tchato
Tum - Youm
entr. : Baup


équipe de raclements de gorge et de crissements


Kahn
Kromkamp - Huth - Bak
Ca - Kaka - Cocu - Coco
Pimpong - AkpaAkpro - Koké


numéro003

La France bat le Mexique 1 à 0.

Un Zidane invisible, un Silvestre aveugle, un Cissé qui tente, tente, tente mais ferait mieux de partir camper, deux équipes visiblement peu motivées : nous assistions à un match décevant, jusqu'à injection de sang neuf.
On croyait que le cadavre vivait ces dernières convulsions. Il est finalement possible qu'une transfusion massive le ramène à la vie.

Epitaphe d'un groupe doré qui peine à se dissoudre :
"La rentrée de Ribéry à la 76e minute, ce qu'elle apporta en spontanéité, en justesse technique et en vitesse, eut cependant le mérite de montrer à ses équipiers plus anciens dans quel attentisme satisfait le temps a fini par les enfoncer."
L'Equipe

Numéro07

La Hollande, l'autre pays du lorgnon


Les Pays-Bas ont toujours produit de fameux joueurs à lunettes. On connaît évidemment Edgar Davids et ses yeux de pittbull vicelard, mais qui se souvient, aujourd'hui, de Joop Van Daele. Ce dadais blond, à la dégaine de Pierre Richard, fait pourtant partie de l'anthologie du Feyenoord Rotterdam. C'est lui qui, en 1970, offre la Coupe intercontinentale à son club, face aux Argentins d'Estudiantes.

Après un 2-2 à l'aller, obtenu à Buenos Aires, dans la fournaise de la Bombonera, le Feyenoord est favori du retour. Ce match va permettre à Joop Van Daele d'entrer dans la légende des opticiens hollandais. Alors qu'il n'est pas titulaire (il entre en cours de jeu pour remplacer Coen Moulijn), c'est bien lui, l'échalas bigleux, qui va surgir, en 2eme mi-temps, et marquer le but qui donne la victoire et le titre planétaire aux Bataves. Un but qui lui coûte aussi sa paire de lunettes, un des défenseurs argentins, de rage, s'en emparant et les fracassant. Mais Joop Van Daele s'en moque. Même myope, il vient de devenir un mythe.

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Théorie de l'évolution

Peter Disztl, gardien de la Hongrie dans les années 80, ce fut d'abord ça

Puis ça

et enfin ça


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Tout l'allant de Jeremy


J'étais, par hasard, à la Beaujoire, lors de ton dernier match avec le FC Nantes. Pendant que le roquet Landreau baclait son tour d'honneur avec l'élégance d'un guichetier blasé, tu esquivais. Tu disparaissais. Je me souviens de ce match sordide (Nantes-Bordeaux
0-1, Darcheville, 79e s.p)

Seules tes passes injectaient des courbes dans ce match asphalté, froid, autoroutier.

Tes passes qui enrobent le rond central comme on caresse une pomme verte, une pomme qu'on rêve de chiper dans le verger de la voisine, tes passes qui rendent la mollesse et la nonchalance plus redoutables que la vitesse, tes passes qui adoucissent la pilule d'un football érigé en machine à cash, tes passes qui sont des virgules, des havres, tes passes panoramiques qui renouvellent l'art d'être Paul Le Guen. On croirait que tu joues sur une moquette pendant que tes coéquipiers piétinent, eux, dans la tourbe. Tu es un joueur de billard entouré de bûcherons : Ca, Oliech, Delhommeau, ou la mort du romantisme canari. Toulalan, faux flan, vrai lent, dernier avatar d'un rêve de fluidité.

J'apprenais quelques jours plus tard que la saison prochaine, tu rejoindrais le clan des m'as-tu-vus qui roulent en Renault Trucks. Je te souhaite de ne pas t'y convertir au réalisme. Et de ne jamais laisser monter Pedretti dans ton truck.

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photo : © fcna.fr.st

60 millions de sélectionneurs

Puisque on se dirige, pour le match d'ouverture contre la Suisse, vers une équipe qui devrait ressembler à ça : Barthez - Sagnol Thuram, Gallas, Abidal - Vieira, Makelele - Wiltord, Zidane, Malouda - Henry, et en attendant l'élimination en huitièmes contre la Tunisie, voici notre équipe alternative, celle qui fait rêver les esthètes, les branleurs et les snobs, celle qui écharpe tout sur Playstation et fait bander les mondains : Frey - Zebina, Mexes, Escudé, Abidal - Diarra (ou Toulalan), Dhorasoo - Ribery, Micoud, Giuly (ou Robert) - Anelka (ou Sinama-Pongolle)

Et surtout, surtout, sortez Zidane !

numéro013

Mondial 86, Mondial à moustache.

Restons au Mexique et dans les attributs pileux. Sachez que lors de cette compétition, il y eut 67 joueurs moustachus (source Panini) :
3 bulgares
7 irakiens
3 mexicains
1 belge
1 paraguayen
4 soviétiques
4 hongrois
3 canadiens
4 algériens
3 brésiliens
1 espagnol
3 nord-irlandais
3 allemands
2 uruguayens
2 écossais
4 danois
8 polonais
3 portugais
1 anglais
7 marocains
L'équipe de Pologne remporte donc la palme tant convoitée de l'équipe la plus moustachue du Mondial avec 8 joueurs portant poils sous le nez sur un total de 16 photographiés. La seconde place est partagée par l'Irak et le Maroc avec 7 joueurs emmoustachés.

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Comparaison pileuse.

Dans l'équipe de Hongrie présente à la Coupe du Monde 1986, on arborait la barbe.














Mais c'était au choix : précieux ou négligé.

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Mais qui nous parlera de la Coupe du Monde ?

Si ce n'est que tout le monde va être amené à en parler (soit pour s'extasier, soit pour critiquer, voire pour maudire les inventeurs du cercle qui donna malencontreusement naissance au ballon) les seuls à être payés pour s'exprimer sur le sujet seront, entre autres :
  • sur RMC : Luis Fernandez, Roland Courbis, Jean-Michel Larqué, Didier Deschamps
  • sur RTL : Thierry Roland, Eugène Saccomano, Gérard Houiller
  • sur Europe 1 : Guy Roux, Marcel Desailly
  • sur France Inter : Jacques Vendroux, Dominique Rocheteau
  • sur M6 : Christophe Josse, Christophe Dugarry, Thierry Roland, Frank Leboeuf, Estelle Denis
  • sur TF1 : Thierry Gilardi, Jean-Michel Larqué, Arsène Wenger, Christian Jean-Pierre et Gérard Houllier, Luis Fernandez (pour Téléfoot)
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Entrer dans la danse.

Et voilà : un nouveau blog sur le foot. La Coupe du Monde approche et les instincts et appétits de l'enfant que nous étions se réveillent. Evénement majeur auquel nous avons pris goût en 1986, lors de son organisation au Mexique. Ce fut alors le temps de la première collection Panini, des premières grandes émotions de supporter mondial mené au paroxysme lors du très fameux quart de finale France-Brésil, avec un Bats en état de grâce. Autres climax du supporter français : les victoires de 1998 et 2000. Mais le football ce n'est pas que ça.
Quels seront donc les angles d'attaque de Gogoals ?
Ici, nous aborderons la stratégie, les dérives, la compétition, le jeu, la poésie, l'histoire, la mythologie et tout ce qui dans le foot touche l'humain.
Affaire à suivre... et haro sur les hagiographes !

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